La profession de coiffeur, du Moyen-Âge à nos jours

1301: Les barbiers-chirurgiens sont autorisés à réaliser de petits actes de chirurgie à condition d'avoir été préalablement jugé  aptes par des autres chirurgiens


-1371: Confirmation par Charles V des statuts de barbiers parisiens.
Placés sous  l'autorité du barbier du roi, les barbiers ne doivent pas raser ou peigner les malades de la lèpre , ni les hommes qui se rendent coupables de proxénétisme. En cas de non-respect du règlement ils n'ont plus le droit d'exercer, et leurs outils (chaises bassins rasoirs) sont confisqués.


1427: Mise à jour par Charles VIII des statuts pour barbier du royaume (22 articles)
En l'occurrence, pour passer l'examen de maîtrise, les barbiers doivent avoir terminé leur apprentissage.


1603-1618: Demande croissante de perruques à Paris.
Pas moins de 23 contrats d'apprentissage au métier de perruquier ont pu être retrouvés aux Archives nationales. 
La profession est alors essentiellement féminine comme l'est  la clientèle. En 1616, les perruquières et perruquiers parisien obtiennent le monopole de la fabrication des perruques dans la capitale.


1673: Réunion des professions de barbiers, baigneurs, etuvistes et perruquiers en une seule communauté avec réactualisation des statuts(39 articles)
Cette nouvelle communauté est distingue de celle des maîtres Barbiers- chirurgiens.
 Les membres sont autorisés à fabriquer et à vendre toutes sortes de produits, poudres, pommades,savonnettes,  encens .
1714: Paris contre 650 Barbiers, peruquiers,baigneurs ,etuvistes.


1743: Une ordonnance de Louis XV supprime la fonction de barbier- chirurgien.
Désormais l'exercice de barbier est effectué par la communauté des Maîtres Barbiers, erruquier, baigneur, avec interdiction de chirurgie.


1765: Legros, coiffeur à la cour depuis 1757, fonde la première académie de coiffure et publie l'art de la coiffure des dames françaises.
Son ouvrage cherche à ennoblir la profession de coiffeur, qu ' il  considère comme un savoir technique, scientifique, méthodique et artistique.


1769: Bigot de la Boissière ,procureur général, prend la défense des coiffeurs de dames contre la communauté des maîtres barbiers- perruquiers baigneurs et étuvistes.
Bigot de la Boissière considère que les barbiers -perruquiers appartiennent aux arts  mécaniques, purement manuels et techniques , alors que la profession des coiffeurs de dames relève des arts libéraux associés à la pratique artistique et au génie. 
 Paris compte 1200 coiffeurs.


1777: Agrégation des coiffeurs de dames à la communauté des barbiers- perruquiers.
Les coiffeurs de dames n'ont cependant pas le droit de participer à l'administration de la communauté ,de coiffer des hommes, de tenir une école de coiffure ou d'avoir des apprentis.


1791: La loi Allarde abolit les  corporations de métier et place celles-ci sur un même pied d'égalité.
Après la suppression de leur corporation les coiffeurs Parisiens  se réorganisent rapidement en communauté d'entraide, clubs et syndicats.


1826: Organisation du premier concours de coiffure de Paris.


1875: Fondation de la Chambre Syndicale patronale des coiffeurs de Paris.


1879: Lancement de la Fédération nationale de la coiffure.


1898: Parution du réveil des Figaro, l'un des plus anciens journaux syndicaux des coiffeurs.
Les revendications des organisations ouvrière porte principalement sur l'amélioration des conditions de travail et de salaire et sur l'établissement d'un système d'assurance en cas d'accident.


1919: Création du  certificat d'aptitude  professionnels CAP de coiffure
Avant 1914 on comptait 8 écoles de coiffure à Paris. En 1934 le cap est  complété par le brevet professionnel, puis par  le brevet de maîtrise. Ces initiatives doivent être replacées dans le contexte de démocratisation de la clientèle de salons , en particulier féminine.


1935: Création du comité artistique de la Coiffure Française.
Le but est de resserrer les liens, et de favoriser l'entraide.


1942: Création de la première école gratuite publique, le centre d'apprentissage de la coiffure.


1945: Fusion des syndicats patronaux en une fédération nationale la coiffure des maîtres artisans coiffeur.
35 000 professionnel syndiqués sont ainsi réunis.
La Fédération administe les écoles professionnelle, et offre à ses adhérents une assistance juridique, comptable, fiscal.
Création du syndicat de la haute coiffure, qui a pour but, d' œuvrer au rayonnement de la production française.


1946: Réglementation à l'accès de la profession de coiffeur.
 Pour pouvoir exercer, le professionnel doit impérativement avoir obtenu le brevet professionnel, ou le brevet de maîtrise.


1970: Début des salons franchisés.  
La seconde moitié du XX siècle est marqué par l 'essort  des salons franchisé. Jacques Dessange en est le  pionnier dans la matière ,suivi par Jean-Louis David.


1982: Création du salon " mondial coiffure beauté" à Paris. 
Ces salons  sont aujourd'hui incontournables par les professionnels.


2007: Un article de Libération publié un article soulignant qu ' il ne subsiste plus qu'un seul Barbier à Paris. 
Tomber en désuétude à cause de l'essor d'une pratique de rasage individuelle, le métier a quasiment disparu et son savoir n'est plus guère enseigner dans les formations au métier de la coiffure.
Annoncer dans la presse aux alentours des années 2010 et conforter ces dernières années par le regain  de  la mode de la barbe.


2014: Création des techniciens supérieurs BTS, métier de la coiffure

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